nom/prénom: banks, cane ; le choix du deuxième prénom est vôtre. - âge: trente et un ans. - date et lieu de naissance: un vingt janvier à boston, usa. - origines: américain jusqu'au bout des ongles, ou du moins de ce qu'il sait, puisque sa mère a foutu le camp lorsqu'il n'avait encore que trois ans. - profession/études: flic, il a toujours voulu l'être, ou alors pompier, mais les choses ont voulu qu'il devienne flic. - statut civil: célibataire, collectionneur d'histoires, amoureux de sa coéquipière. - situation financière: c'est pas le grand bonheur, étant donné qu'il est plutôt du genre à s'endetter aux jeux. - groupe: loser like me. - avatar: ian pantiedropper somerhalder.
- tais-toi le cerveau ou je te tue avec un coton tige! -cane est né à boston, d'une mère peintre et d'un père architecte ; cependant, lorsqu'il avait trois ans, sa mère a filé, laissant juste une note "désolée", sans plus d'explications. + cane en a beaucoup souffert, mais dieu merci, il avait un père génial qui s'est bien occupé de lui, du mieux qu'il le pouvait. + lorsqu'il était plus jeune, il était du genre à s'attirer tous les problèmes du monde, il s'est fait renvoyer deux fois de son établissement scolaire, si bien que tout le monde pensait qu'il ne réussirait jamais dans la vie. + et pourtant, lorsqu'il eut vingt ans, il tomba fou amoureux d'une fille, jusqu'à se fiancer avec elle ; et lorsqu'elle lui demanda de venir avec elle jusqu'à springfield, il n'a pas hésité une seule seconde. + sauf qu'une fois arrivés à springfield, la fameuse jeune femme l'a largué pour un autre : elle n'avait fait que l'utiliser pour revenir chez elle. + depuis, cane s'est enfermé dans son travail, et il passe le plus clair de son temps au poste ou dans son appartement affalé sur son canapé à manger une pizza froide. + il téléphone aussi souvent à kira, et il pense à elle souvent, parce qu'elle est adorable, parce qu'elle a la même souffrance que lui dans les yeux, parce qu'il veut l'aider même s'il ne sait pas comment ; pour aider quelqu'un, il faut d'abord s'aider soi-même, non ? + pour le reste, vous avez carte blanche.
MALIN, SARCASTIQUE, DÉTERMINÉ, IMPULSIF VOIRE VIOLENT, DIRECT, POSSESSIF, FIDÈLE EN AMITIÉ, HANDICAPÉ SENTIMENTAL.
- ouais, mais dans le mot déshonoré il y a honoré, c’est ça l’important! -«
Kira, you really should get some sleep … » La jeune femme à ses côtés serra son café plus fort dans sa main, alors qu’elle se réveillait brusquement d’une micro-sieste. «
I’m doing perfectly fine Cane … » Il était inutile de tenter de mentir à Cane, il ne la connaissait que trop bien. Depuis trois ans qu’ils étaient coéquipiers, qu’ils étaient comme manche et chemise, qu’ils avaient frôlé la mort ensemble, ils se connaissaient sans avoir besoin de parler, bien qu’ils ne soient pas fans de démonstrations publiques. «
It’s the third time you fall asleep in an hour and you did in your doonuts so please do not tell me everything’s fine. » Argh, Kira détestait ces moments, lorsqu’il se mettait à lire en elle et à jouer les protecteurs. «
I thought I already told you that I hate being taken care of. » «
Well maybe you do hate it that but you also do need it. » La jeune femme tourna la tête dans sa direction, et elle le regarda d’un air perplexe. Comment pouvait-il agir de la sorte avec elle ? Oh Kira n’était pas dupe, elle savait bien ce qui se disait sur Cane et elle au poste. Tous leurs collègues qui les connaissaient un tant soit peu leur prêtaient une relation, un « petit quelque chose qui ne trompe pas ». Surtout du côté de Cane à vrai dire. Il avait toujours eu le béguin pour Kira, rien de bien méchant au départ. Elle était sa coéquipière, jolie, maligne, drôle, n’importe quel homme aurait pu tomber pour elle. Mais lui sortait déjà d’une relation compliquée, qui avait laissé ses traces, et il n’était pas vraiment prêt à se jeter de nouveau dans la gueule du loup. Et pourtant, lorsque le divorce de Kira fut prononcé il y a un an, sa vision des choses a changé, bien malgré lui. Il s’inquiétait encore plus pour elle, jouait les amis proches, voulait qu’elle se confie à lui chaque fois qu’elle le pouvait, et maintenant, il en venait même à jouer les petits-amis jaloux, alors qu’il n’en était rien. Ce qui agaçait royalement notre brunette, vous vous imaginez bien. «
You know what ? We should get back to the station, or even better, drop me off my place on the way. » Aoutch, ça faisait mal. Cane devait pourtant être habitué à tout ça, à ces coups de revers qu’il se prenait à chaque fois. Depuis un an qu’il tentait la carte de la séduction, il s’était pris de nombreux vents. Kira n’était pas prête pour tout ça. Elle ne voulait pas d’un nouvel homme dans sa vie, probablement parce qu’elle n’avait pas encore fait le deuil du premier. Être divorcé ne voulait pas dire ne plus penser à l’autre, au contraire. Tristan, son ex-mari, remplissait encore plus ses pensées depuis, ce qui l’attristait et la rassurait à la fois. Et ce qui la forçait à rembarrer Cane à chaque fois. Elle ne voulait pas lui faire de la peine, mais elle devait le faire assez brutalement afin qu’il comprenne. Cane était comme elle, une forte tête, qui n’écoute les conseils de personne et qui se croit assez fort pour se protéger tout seul. Il fallait donc qu’elle agisse comme elle aurait voulu qu’on agisse pour lui faire changer d’avis. Alors elle se montrait sèche, presque comme une sans-cœur avec Cane, pour le faire s’éloigner et lui éviter de souffrir par sa faute. «
Very well … » Le cœur lourd et s’en voulant terriblement, Cane démarra leur voiture de patrouille et il se mit en route vers l’appartement de Kira. Il savait pertinemment qu’il perdait son temps, qu’il n’en ressortirait pas vainqueur, et pourtant, il voulait rester près d’elle, parce qu’elle comptait, parce que sa fille était adorable, parce qu’elle méritait d’être heureuse, et qu’à chaque fois qu’il la regardait, il ne le voyait pas ce bonheur. Ou du moins, que des bribes, des constellations qui demandaient encore de l’ordre, et il était prêt à se lancer dans ce rangement si elle en avait besoin. Tout simplement parce qu’il était amoureux d’elle oui, un amoureux-ami qui se contentait d’être près de celle qu’il aime, sans pour autant avoir son cœur.