nom/prénom: beauford, tristan ; le choix du deuxième prénom vous est libre. - âge: trente ans. - date et lieu de naissance: un dix décembre à paris, france. - origines: un français pure souche, qui a une mère britannique. - profession/études: professeur de littérature au lycée de Springfield. - statut civil: divorcé, et ce depuis six mois maintenant. - situation financière: il se débrouille, il ne roule pas sur l'or, mais il n'a pas à se plaindre. - groupe: loser like me. - avatar: henry parfait cavill.
- tais-toi le cerveau ou je te tue avec un coton tige! -tristan est né à paris, il y a trente ans de cela, de mère institutrice et de père travailleur sur chantier ; des parents aimants, qui lui ont apporté beaucoup. + une fois son bac en poche, il s'est rendu en angleterre pour ses études, chez sa grand-mère maternelle, et ce jusqu'à la fin de ses études et le décès de sa pauvre grand-mère. + pour pouvoir exercer, diplôme brillamment réussi, il est arrivé à springfield, après que l'un de ses amis lui en ai parlé, et il est devenu professeur de littérature au lycée. + c'est lors d'un contrôle routier, une nuit où il avait bu un verre de trop entre collègues, qu'il a rencontré kira ; elle lui a de suite tapé dans l’œil, et inversement. + cinq mois plus tard, il lui demandait sa main, et un mois plus tard, ils étaient mari et femme ; un an plus tard, ce fut au tour de sarah, leur fille, d'arriver, en somme, le tableau d'une famille parfaite. + sauf qu'après la mort d'un collègue de kira dont elle était proche sur le terrain, elle a commencé à changer, à passer beaucoup plus d'heures au bureau, délaissant ce pour quoi elle se battait chaque jour, et comme tout le monde, la patience de tristan a eu des limites : il a demandé le divorce. + cette rupture a été très difficile pour lui, lui qui croyait que sa famille rimerait avec toujours, et il en veut toujours intérieurement à kira de les avoir fait passer après tout le reste. + à présent, depuis six mois, il a connu quelques histoires sans lendemain, tout simplement parce qu'il ne se sent pas prêt à recommencer quelque chose, et parce qu'au fond, kira occupe toujours ses pensées, quoi qu'il fasse. + il passe aussi autant de temps que possible avec sa fille, en papa poule qu'il est. + pour le reste, vous avez carte blanche.
FRANC, IMPULSIF, MALIN, POSSESSIF, PROTECTEUR, BORDÉLIQUE, SÉDUISANT, SENSIBLE.
- ouais, mais dans le mot déshonoré il y a honoré, c’est ça l’important! -«
Sarah, anything you’re forgetting ? » La fillette, sourire aux lèvres, se retourna pour faire face à sa mère. Celle-ci avait quelque chose dans le regard qui ne trahissait pas sa pensée envers son enfant. Elle aurait tout donné pour elle et il devenait de plus en plus difficile pour elle de la laisser partir, ne serait-ce que pour un weekend. Sarah, quant à elle, une fois à sa hauteur, se pencha sur ses petits pieds pour venir déposer un baiser d’enfant sur la joue de sa mère, lui promettant ensuite d’être sage durant ce weekend avec son père. Père qui, d’ailleurs, se tenait près de la voiture et qui observait la scène de loin, les bras croisés. Tristan, de son prénom, professeur de littérature dans le lycée de la ville. Il n’avait jamais été un mauvais bougre, toujours serviable, le genre d’homme qui faisait craquer toutes les femmes de la région. Combien de fois Kira avait-elle été jalousée lorsqu’elle se promenait à son bras ? Et combien de fois s’en était-elle voulu d’avoir tout perdu de la sorte ? Aujourd’hui encore, elle peinait à soutenir son regard. Si bien qu’elle se mettait toujours à sourire bêtement lorsque cela arrivait, comme en ce moment. En se relevant pour laisser Sarah repartir vers lui, Kira avait croisé les yeux de Tristan, Tristan avait croisé les yeux de Kira, et ils s’observaient de la sorte comme deux idiots parmi la foule. «
I’ll pick her up at your house on Monday morning ! » Kira fut la première à briser le silence qui s’était installé. Tristan, quant à lui, se trouvait sur le trottoir oppose, avait du mal à l’entendre distinctement, si bien qu’il lui fit signe d’attendre et qu’il traversa, faisant attention à ne pas se faire renverser en ce début de soirée. Mais pour être totalement sincère, Tristan se doutait parfaitement de ce que son ex-femme avait pu lui dire, elle le faisait à chaque fois depuis six mois. Il avait juste eu envie de se rapprocher, de la voir d’un peu plus près, comme dans le bon vieux temps. «
What ‘id you say ? » Ses paroles étaient entrecoupées par des gouttes de pluie qui ruisselaient de chaque côté de son classeur. Parce que bien entendu, Tristan, en grand prévoyant qu’il était, n’avait rien trouvé de mieux qu’un classeur qui traînait dans sa voiture pour s’abriter de l’averse qui s’abattait sur Springfield ce soir. Kira prit pitié de lui, et instinctivement posa une main sur sa joue, sentant sa barbe de trois jours lui chatouiller les doigts. Bon sang qu’elle se sentait conne d’avoir merdé comme ça. Le seul homme qu’elle n’ait jamais aimé se tenait là, devant elle, et pourtant, elle ne pouvait rien faire. Putain de destin. «
I just said I’d come on Monday for Sarah, as always. » En réalité, elle aurait aimé lui crier son amour brisé à la figure. Lui affirmer haut et fort qu’il n’y avait que lui et que si elle pouvait remonter le temps, elle l’aurait fait. Que si elle avait pu plus s’occuper de sa famille que de son boulot, elle l’aurait fait. Mais elle n’était pas Dieu, elle n’était pas Superman, elle n’était pas infaillible, pas invincible. Et comme tout le monde, il lui arrivait de merder. «
Take care of yourself okay ? » Une lueur qui remontait à la période où ils étaient encore en couple apparut dans le regard de Tristan, si bien que Kira dut vite se rattraper. «
And of Sarah of course but I don’t worry about that, you’re the best father I know. » Elle lui sourit ensuite, avant de se mettre à trembler à cause du froid, et de porter ses mains à sa bouche pour les réchauffer ; il était temps de rentrer. Un dernier coup d’œil à Sarah dans la voiture de son père, un dernier signe d’au revoir à Tristan, et Kira remonta dans sa voiture. Elle laissa sa fille et son ex-mari partir les premiers, et une fois qu’elle fut certaine qu’ils ne pouvaient plus la voir, elle s’effondra sur son volant, honteuse d’être aussi faible et fragile malgré les apparences. Elle seule l’avait perdu, son rêve de famille, d’amour éternel, aveuglée par son job de flic, qui l’avait consumée depuis son mariage. Et petit à petit, elle s’était éloignée de ce qu’elle s’était promis de toujours chérir au dessus de toute autre chose : sa famille. Et à présent, elle se retrouvait là, seule, à observer son ex-mari du coin de l’œil, à jalouser les femmes qui pouvaient s’approcher de lui, à être pathétique quoi. Soupirant et reprenant ses esprits, Kira mit le contact et démarra sa voiture pour passer un weekend devant la télévision avec son meilleur ami et colocataire, qu’elle embêterait encore avec ses histoires de cœur.