-  tais-toi le cerveau ou je te tue avec un coton tige! -mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes. + mettre ici vos tics, manies et habitudes.

Donut ou beignet: répondre ici. - Hamburger ou hot-dog: répondre ici. - Bart ou Lisa: répondre ici. - Soleil ou pluie: répondre ici. - Bière ou coca: répondre ici. - Câlin du matin ou câlin du soir: répondre ici. - Nuit ou jour: répondre ici. - Folie ou zenitude: répondre ici. - Canapé ou vélo: répondre ici.

- ouais, mais dans le mot déshonoré il y a honoré, c’est ça l’important! - CHAPITRE 1. give a child a book.
Je marche à la bibliothèque.  Des livres pleins les mains.  J'aime lire, écrire, calculer.  Je vais m'installer à une table toute seule, éloignée des autres élèves pour avoir la paix. Les autres élèves ne me comprennent pas. Ils rient de moi. Ils me trouvent bizarre et n'hésite pas à me le faire savoir.  Ce n'est pas parce que je suis sage et obéissante que je suis la fille idiote et ennuyante qu'ils décrivent lorsqu'ils parlent de moi entre eux.  Ce jour-là, je suis assise avec ma pile de livres à mes côtés lorsqu'une jeune fille et sa bande de suiveuses passe son bras sur la table et balaie tous les livres sur le sol sauf celui que je lis devant moi.  Elle s'installe à la table et me lance : « C'est MA table. » Je la regarde d'un air indifférent. Elle a cet air arrogant et supérieur que je déteste tant chez les gens.  Le monde est inintéressant.  Les livres, eux, sont un échappatoire.  Un moyen d'oublier, de rêver, mais aussi d'apprendre, de découvrir le monde que j'essaie tant de comprendre.  Je suis la plus jeune dans mes classes car j'ai sauté deux années d'école et il semble que ce ne soit pas une bonne chose à leurs yeux puisqu'ils font tout pour m'embêter et me faire savoir que je ne fais pas partie d'eux. Ils me disent de retourner vivre avec les enfants de mon âge. Cette fille en particulier.  Elle a 13 ans, j'en ai 11. Elle se croit si jolie, si parfaite. Pour prouver sa supériorité, elle aimait bien embêter les plus jeunes et surtout les filles qu'elle jugeait ennuyantes... comme moi.  Cette petite scène à la bibliothèque n'est qu'une autre des occasions qu'elle trouvait pour venir essayer de me briser, de m'intimider.  Mais je n'avais pas besoin de son accord, de son amitié.  J'étais bien avec qui j'étais.  Et malgré toute la cruauté des enfants, je n'ai jamais eu honte de m'affirmer.  Oui.  Je suis la solitaire, la "nerd". La jeune fille qui tentait de m'embêter allait ajouter une autre insulte, mais elle fut interrompue par la bibliothécaire qui lui ordonna de quitter la salle de savoir si elle n'était pas là pour étudier ou pour lire.  Puis, en voyant tous les livres par terre, elle l'agrippa par le bras et l'entraîna chez le directeur pour avoir jeté des livres de l'école par terre et les avoir abîmés.  Avec un sourire sur les lèvres, je continue alors à lire tranquillement...

CHAPITRE 2. she dreamed of paradise.
Je souris. La salle de presse est remplie à craquer.  Le PDG s'avance sur la scène, tapote le micro et commence à faire sa déclaration.  Je la connais par coeur, j'ai participé à sa création.  J'essaie de bien paraître.  J'ai ma petite robe noire, mes chaussures rouges et ma petite boucle dans les cheveux.  J'ai un petit sourire aux lèvres, mais à l'intérieur, je bouille.  J'ai le trac, je n'aime pas me retrouver devant autant de gens, devant une foule.  Mon patron continue à réciter le discours sur lequel j'ai passé des heures.  Je porte mon regard vers lui.  Pendant un instant, je suis totalement dans la lune.  Je le regarde et je craque.  Depuis que je l'ai vu, j'en suis folle amoureuse.  Mais, moi, il ne me voit pas. Il faut dire que j'essaie de passer inaperçu.  Dès qu'il me parle, j'en perd mes mots alors, je ne veux pas qu'il me prenne pour une incompétente.  Si mon frère savait, il m'enfermerait dans une pièce pour le reste de ma vie.  Oui.  J'avais un secret.  J'étais amoureuse de mon patron... un homme marié.  J'essayais de le cacher, mais cette journée-là, j'étais debout derrière lui, en train de baver en l'écoutant parler.  Je devais avoir l'air ridicule.  Surtout lorsque vint mon tour de parler.  J'étais perdue dans mes pensées lorsque j'entendis mon nom.  C'était à mon tour.  Je devais conclure la rencontre avec les médias.  Mais pendant un instant, je resta plantée là, immobile.  Mon patron me fit signe d'avancer au micro. « C'est à ton tour. » Il me regarde droit dans les yeux et je vacille un peu.  La foule se met à rire un peu.  Je m'avance au micro et je conclu la rencontre.  Les journalistes quittent lentement et je sens le regard de mon patron derrière moi.  J'ai tout gâché.  J'en suis sûre.  Lorsque je me retourne, il me sourit et m'invite à boire un verre au bar de l'hôtel où nous nous trouvons. Je suis si bouche bée que je me met à bégayer. J'accepte du mieux que je peux son invitation.  Surprise, mais ravie... Est-ce normal d'accepter une telle offre du patron? Je ne sais pas, mais j'accepte car il m'attire. Amoureuse du patron comme l'idiote de service... c'est bien moi ça. Certains pourraient croire que j'accepte de prendre un verre pour essayer de monter des échelons et avoir des promotions... mais si seulement ils savaient...