-  tais-toi le cerveau ou je te tue avec un coton tige! -C'est une reine dans l'art d'être et du paraître. Elle aime se sentir belle et désirée. Elle peut passer des heures à faire ce même chemin liant sa chambre et sa salle de bain, afin de choisir sa tenue parfaite et de peaufiner les détails. Elle ne laisse rien au hasard, ce qui la rend méticulleuse et quelque peu superficielle. + Elle voue un amour inconditionnel à sa soeur aînée qui le lui rend bien. Médée a constamment besoin de la sentir près d'elle, d'être dans ses bras et d'entendre les mots doux qu'elle lui susurre avant de s'endormir. Elle ne peut pas concevoir sa vie sans sa moitié. + Elle tortille souvent son doigt autour d'une mèche de ses cheveux. + Elle a un chaton qui s'appelle Simba. + Elle ne voue plus aucune confiance aux hommes depuis que celui, qu'elle aimait, lui a brisé le coeur en mille morceaux. Cette tendance à se méfier la fait se méprendre sur autrui. Elle a peur. Elle craint d'être blessée à nouveau. + Elle a une peur bleue des orages. Elle se réfugie toujours dans le lit de sa soeur pour s'apaiser et se calmer. + Elle est le parfait sosie de sa mère. + Elle est encore vierge.
 
Donut ou beignet: Beignet. - Hamburger ou hot-dog: Hot-dog. - Bart ou Lisa: Lisa. - Soleil ou pluie: Pluie. - Bière ou coca: Coca. - Câlin du matin ou câlin du soir: Les deux. - Nuit ou jour: Jour. - Folie ou zenitude: Folie. - Canapé ou vélo: Vélo.
 
- ouais, mais dans le mot déshonoré il y a honoré, c’est ça l’important! -▷ Médéna n'aurait jamais pensé que leur histoire aurait pu prendre une telle ampleur dans sa vie. Il s'y était attachée et il avait déchiré son cœur. Des milliers de morceaux s'étaient propagés sur le sol de sa chambre, lorsque Léandre lui avait dit ces derniers mots. Je te quitte. Comment aurait-elle dû réagir face aux blessures qu'il lui avait infligée ? Sa respiration s'était coupée. Les larmes avaient coulé dans un élan spontané. Elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que de rester plantée là, devant lui, comme la plus naïve des petites poupées qu'il avait eues entre ses mains. Il était parti. Depuis ce fameux soir où sa vie entière avait basculé dans le mépris indifférent de celui qu'elle aimait, Médéna s'était effondrée. Et encore aujourd'hui, le simple mot ou la simple pensée de pouvoir tomber amoureuse la répugnait. Elle était brisée et n'avait plus aucune confiance en un être masculin. Ne pensaient-ils tous pas à la même chose ? Et dans un élan pragmatique de garce effrontée, Médée s'était résolue à se servir de ces derniers pour parvenir à ses fins. L'argent lui avait toujours conféré un certain pouvoir, dont elle se servait précieusement lorsqu'elle en avait besoin. Mais ses armes s'assouplissaient. Elles se multipliaient. La petite princesse pouvait tenir le monde dans ses mains si elle le désirait. Sans nul doute qu'elle l'ait déjà manipulé à sa guise. La dernière des Winterfell n'a plus repris goût aux choses. La manipulation l'a entravée, alors que les injonctions, qu'elle donnait, étaient mises en œuvre pour ridiculiser ceux qui pensaient pouvoir l'amadouer. Quoi de plus facile que d'obtenir le corps d'une Sainte-Nitouche ? Elle était devenue une reine dans l'art d'être et du paraître : tromper les apparences était si facile pour elle.
 
▷ Leur complicité dépassait l'entendement. Qui aurait pensé que les deux soeurs se seraient si bien entendues ? Médéna sans Jinka n'était pas une bonne combinaison. Elle avait irrévocablement besoin de son aînée. Elle était peut-être la seule personne en qui elle vouait une confiance aveugle. Elles avaient toujours été là l'une pour l'autre, et d'aussi loin que quiconque s'en souvienne, elles restaient prostrées dans leur monde. A deux. Un câlin avant de s'endormir ou un mot doux glissé dans un texto lorsqu'elles étaient séparées, etc. Les occasions ne manquaient pas pour prouver l'amour fraternel que les deux sœurs se donnaient. Les séparer ? Chose impossible et impensable. Elles se complétaient. Et si plusieurs années les séparaient, et si leurs chemins s'écartaient, elles trouvaient toujours le moyen de se retrouver. C'était devenu un automatisme. Elles ont pourtant traversé de rudes épreuves telles que des disputes ou des ecchymoses ancrées dans leur peau, dans leur âme. Un conflit n'était pas qu'une simple raillerie de deux minutes. Ils pouvaient durer des jours, des semaines, parfois même des mois selon la gravité des faits. Ça les marquait. Elles se rapprochaient. Toujours à tenir la distance par un lien indestructible qui les enserrait. Médéna sans Jinka, ça n'existait pas. Médée a toujours eu besoin de sa sœur aînée, que ce soit lors d'un temps orageux ou d'une simple envie de parler. C'était vital, essentiel. Mais peut-être cela qui devenait irrémédiablement dangereux ? N'était-ce pas nocif de dépendre autant de quelqu'un ? Elle représentait un peu toute sa vie.