Quinze ans.

Le printemps s'annonçait grandiose dans la petite ville qu'était Springfield. L'air frais faisait virevolter le feuillage émeraude des arbres du parc, et les rayons du soleil réchauffaient gracieusement la peau pâle de la jeune fille. Alice pencha la tête en arrière, ses longs cheveux flamboyants tombant en cascade vers le sol, avant de pousser un soupir de contentement. Ses yeux se fermèrent instinctivement pour apprécier davantage la chaleur printanière, et elle se cala davantage contre le dossier rugueux du banc en pierre blanche. La lycéenne savourait toujours ces moments paisibles qui s'avéraient malheureusement si rares, loin de l'atmosphère oppressante de sa famille puritaine. Elle adorait les senteurs florales du parc, et l'odeur épicée du vendeur de hot-dogs ambulant, qui lui faisaient si aisément oublier la réalité. Elle aurait tout donné pour changer le cours de sa vie. Il fallait dire que les conventions religieuses et autres obligations traditionnelles que le Pasteur Pritchett imposait à ses enfants, l'aliénait outrageusement. Alice accueillait ainsi délicieusement les quelques instants de liberté qu'elle pouvait s'offrir ponctuellement. La jeune rousse s'était promis un avenir meilleur dès la fin du lycée. “mais regardez qui voilà.” railla soudainement une voix masculine. Ses muscles se crispèrent instantanément, Alice reconnaissant aisément la voix de son bourreau. Les yeux toujours clos, elle percevait le craquement des graviers sous les pas du jeune homme, qui se rapprochait de plus en plus du banc où la lycéenne se trouvait. “fais gaffe Pritchett, on voit tes genoux.” continua le cruel lycéen, avec ironie. “j'ai le droit de me rincer l'oeil, ou le courroux funeste va s'abattre sur moi ?” sans réfléchir, la rousse tira inutilement sur les pans de sa jupe pour dissimuler lesdits genoux. Le garçon éclata d'un rire tonitruant, tandis qu'Alice soupirait discrètement, prenant son courage à deux mains. Ses cils papillonnèrent, et elle fusilla du regard le lycéen à la carrure colossale. “oh oh” pouffa-t-il alors qu'il levait les deux mains en l'air. “la petite sainte-ni-touche se rebelle.” Comme à son habitude, la Pritchett si pondérée réagit de manière la plus mature possible : elle l'ignora de toute sa superbe. Ses bras se croisèrent autour de sa taille, l'expression fermée, et elle observa minutieusement sa petite soeur qui jouait sur l'une des balançoires du parc. Cela n'empêcha guère le garçon de s'installer à son aise à ses côtés, les bras accoudés sur le dossier du banc, et son pied gauche posé sur son autre jambe. Alice eut un haut-le-coeur, sa répugnance parfaitement visible sur son visage de porcelaine. Le lycéen envahissait son espace vital pour la déstabiliser, elle le savait parfaitement. Il s'agissait d'une bataille que les deux se livraient, l'un jaugeant les réactions de son adversaires et osant des gestes de plus en plus désobligeants, et l'autre gardant un sang-froid qu'elle ne pensait guère être dotée. Finalement, ce fut l'infortune arrivée des amis du garçon qui eut raison d'elle. Dès lors qu'elle aperçut au loin les silhouettes longilignes des adolescents de sa bande, Alice eut un soubresaut. Elle se leva brutalement, et se précipita vers sa cadette jouant toujours sur la balançoire, et se dirigea en sa compagnie vers l'une des sorties du parc, à l'opposé des amis du lycéen. Celui-ci la siffla, et se mit à la vilipender de phrases plus obscènes les unes que les autres, faisant rosir les joues de sa petite soeur. “Appelle-moi si tu veux goûter aux véritables plaisirs de la vie, Pritchett.” aboya-t-il, faisant rire vulgairement ses amis.


vingt ans.

“je t'interdis de faire un pas de plus dans cette maison.” ordonna Mr. Pritchett, tendu. “papa...” supplia alors sa fille, sur le perron de la porte d'entrée. “tu as entendu ton père, Alice.” intervint doucement Mrs Pritchett, en retrait. La rousse jeta un coup d'oeil vers sa soeur cadette, la mort dans l'âme. Cette dernière se cachait dans le salon, observant silencieusement le bannissement de son aînée. “Je n'ai rien fait de mal. ” balbutia alors Alice, les larmes aux yeux. “Vous devriez apprendre à vivre avec votre temps.” finit-elle par ajouter fébrilement, la mâchoire serrée. “Dehors.” gronda le paternel, la pointant du doigt d'un air menaçant. L'université avait permis à sa fille de s'affirmer, sortant du moule Pritchett mais surtout : du futur auquel il l'avait destinée. Et pour un croyant tel que lui, cela était intolérable. Au diable s'il faisait souffrir sa fille de mille et un tourments, il n'aurait su accepter une enfant qu'il jugeait dépravée, alors qu'elle n'avait initialement rien commis d'irréparable.  “J'te hais.” souffla-t-elle douloureusement, après quelques minutes de silence.  Ses poings se serrèrent. Elle ignora superbement la lueur blessée dans le regard de sa mère, avant de quitter les lieux avec le peu de dignité qu'il lui restait, et claqua la porte d'entrée derrière elle.

Le merveilleux choix de vava.  
Bienvenue parmi nous ma belle, et omg garde-moi un lien.   

Holland, c'est la femme de MA vie, pas celle d'une autre   
bienvenue et gardes-moi un lien  

Je te la garde pour quatre jours ma belle.   

HOLLAND!
Bienvenue, bon courage pour ta fiche !

Vous battez pas les gars  Holland c'est la mienne puis voilà  
Bienvenue a la plus belle des rousses  

AIDEN. danieeeeeeel.  (comment ça je shippe aussi le lysaac ?  ). avec plaisir pour le lien mon mignon.  

BAPTIST.  han, on est au moins d'accord sur ça : le jennifer/derek c'était pas supportable. (a) Quoique, depuis l'épisode 9, j'aime de plus en plus.

KIRA. super, merci.  

SYDNEY. merci  il est trop coolos ton personnage, réserve moi un lien.  

HAZELL. merci.  trop fan de ta relation avec samuel, soit-dit en passant.  

FAYE.  au moins ça c'est réglé.   je suis trop fan de ton pseudo.  merci.

je réfléchis déjà.  
fiche terminée.