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- ouais, mais dans le mot déshonoré il y a honoré, c’est ça l’important! -◊ PAPA, MOI AUSSI UN JOUR J'AURAIS PLEIN DE FILLES COMME TOI. avait-il dit innocemment. Dès son plus jeune âge, Sydney a compris que les femmes étaient vues comme des objets aux yeux de son père. Mauvais exemple, c'est pas bien papounet. Le pauvre enfant n'a jamais vu son père avec la même femme et ne connait même pas sa mère. Il sait juste qu'elle ne voulait pas d'un fils. Elle était surement un peu trop jeune, Monsieur Hokills préfère les jeunettes toutes fraîches. Sydney a été élevé à la dur, s'il pleurait, il était faible. Il n'a aucune idée de ce qu'est l'amour, n'en a entendu parler que dans les films et les livres à l'eau de rose qu'il trouve si débile. Recevoir de l'amour n'est pas non plus dans ses habitudes, avec l'absence de la figure douce qu'incarne la mère et un père allergique aux sentiments, Sydney n'a pas eu beaucoup de chance. Intérieurement, le goss a toujours voulu avoir une mère. C'est vrai, il en avait marre qu'on lui demande tout le temps pourquoi son père venait toujours le chercher à l'école alors que c'est le rôle habituel de la mère. Si vous saviez toutes les femmes qu'a réussi à avoir le père de Sydney rien qu'en allant chercher son fils à l'école. C'est moche hein? C'est c'qui s'appelle tirer profit de toutes les situations délicates. C'est moche mais pas si bête. Et le père Hokills possédait beaucoup d'astuces de ce genre. Son fils était comme un aimant à femmes. Ce dernier ne l'a compris qu'à ses 15 ans alors qu'à toutes ses réunions parents/professeurs où les femmes divorcées sont présentes en abondance, son père s’intéressait plus aux femmes qu'aux notes de son fils. ◊ Le jeune adolescent se dirige d'un pas rapide vers son père, lui prend le bras afin de l'arracher à ses occupations. « J'peux te parler 30 secondes? » L'homme se retire, s'excusant  auprès de sa proie. « Pourquoi tu viens aux réunions ?  » Décontenancé, le père plonge ses mains dans ses poches, visiblement surpris. Son fils ne semblait pas poser une question, il semblait déjà connaître la réponse. « Tout ça c'est pour toi.  » L'adolescent avait compris, maintenant son paternel pouvait nier, Sydney a toujours été du genre à camper sur ses positions. Disons que quand il a quelque chose dans la tête, il l'a pas dans l'cul. ◊ C'est depuis ce jour que le jeune homme a cessé de prendre son père comme exemple, ce qui, au jour d'aujourd'hui, l'a empêché de finir complètement seul. Car malgré cette vision négative de l'amour et des femmes, Sydney a réussi à garder un sens de l'amitié important. Mais 15 ans à observer un con agir et croire que c'est la bonne méthode lui a permis de devenir... un con lui aussi.

◊ J'AI PAS DE SENTIMENTS OK? JE PRÉFÈRE MOURIR QUE DE RESSENTIR QUELQUE CHOSE. Il a toujours une exception qui confirme la règle, même dans le cas de Syd. C'est là tout l'amusement du truc, le sadisme que ce jeune homme s'inflige en s'obligeant à oublier tous les sentiments qui lui traversent l'esprit. Il y a toujours CETTE femme qui peut tout changer. C'est plus facile de ne rien ressentir, la vie est plus calme, moins douloureuse. Mais pour ne rien ressentir, il faut être mort. La vie est faite de sentiments, vouloir y échapper, personne n'y a jamais réussi. Sydney fera tout pour empêcher cette créature de l'atteindre. Menaces, manipulation, cruauté, mépris, oubli. Mais il sous-estime les femmes déterminées, quand une femme veut quelque chose, généralement, elle l'a. C'est une sorte de combat qui va se déclarer entre eux, une guerre contre l'amour. Qui abandonnera ? Qui déposera les armes ? ◊ « Tu vas pas t'en aller comme ça Syd ! » Dit-elle, furieuse, courant vers le jeune homme qui s'éloignait déjà d'elle. Elle lui attrape violemment le bras et le retourne. « Arrêtes de m'les casser et lâche-moi. J'veux pas te blesser alors arrête de t'agripper à moi. » Elle le lâche, le jeune homme continue alors sa route mais c'est sans compter la volonté de la belle, qui le suit et marche à ses côtés. « J'te ferais chier jusqu'au bout, t'es pas un connard dans le fond, je le sais, je te connais. T'es juste un p'tit trou d'uc qui veut faire le malin et qui préfère fuir que d'affronter ses sentiments !  » Sa voix devenant presque criante, Sydney se tourna vers elle et attrapa son visage, l'embrassant avec passion. Lorsque le baser fut terminé, il lâcha la jeune femme. « Maintenant que j'ai fais ça, j'vais pouvoir te prouver que j'suis un connard, j'vais jamais te rappeler, et jamais répondre à tes appels. Tu seras... comme les autres, c'est clair ? » Ne laissant pas sa proie répondre, il s'éloigna, monta dans sa voiture et prit la fuite. ◊

◊ J'SUIS PAS UN MEC VIOLENT, J'AI JUSTE DÉFENDU MES DROITS. ◊ « J'vais t'replacer ton nez p'tit con, il est pas au milieu d'ta tronche ! » dit-il avant de mettre toutes ses forces dans son magnifique coup droit. Cible atteinte, coup réussi. L'homme pisse le sang, tient son nez avec sa main, comme si ce dernier allait tomber. Croyant l'avoir replacé, Sydney se retourne afin de remonter dans sa voiture, mais l'ennemi persiste et saute sur le dos du brun. Ils tombent tous les deux à terre, Syd se faire ouvrir la lèvre. C'est ce moment propice que les policiers ont choisis pour passer dans cette ruelle. Deux policiers se jettent sur eux, les séparant. Sydney ne se débat pas et se laisse menotter, sachant parfaitement qu'il ne pouvait rien faire entre les bras du flic. Alors que l'autre balançait des noms d'oiseaux et était à la limite de foutre un coup au policier qui le tenait. « Vous pouvez pas injecter un calmant au Jack Russell d'à côté... » Le policier ne répond pas, et l'emmène dans la voiture. Un des flics se met entre les deux, histoire qu'ils ne remettent pas ça. Arrivés au poste, les deux rebelles partent dans des pièces différentes et on assoit notre Sydney face à une charmante femme. L'uniforme n'a jamais été aussi en valeur que sur elle. Il lui sourit, la lèvre rouge, et commence son petit jeu d'autant plus risqué avec une flic. Mais cette dernière reste complètement neutre à ses remarques. ◊ Se serait-il douter que la femme qu'il essayé de mettre dans sa poche était sa demie-sœur ? Pour un simple d'esprit comme lui, impossible. Finalement, l'histoire s'est réglée rapidement, son père est venu - contre la volonté de Syd - payer la caution de son fils. Et ce dernier n'attend qu'une chose, revoir cette policière si difficile à faire sourire.

Sydney Hokills a écrit:

BAPTIST avec grand plaisir  [/i]

 Chico, chico, chico, chico (...) chicooo!   

Baptist Donoghue a écrit:

         

Tu rocks!  Vive Chico!  

Sydney Hokills a écrit:

c'est toi qui rocks avec ta belle gueule de Dylan  

Viens, on va faire des mioches!  

Je vais être trop jaloux là, de cette vip attitude.